Quatrième ronde des Interclubs

Nancy I se déplaçait à Reims
Nancy II se déplaçait à Vandoeuvre
Nancy III recevait Metz EFE



Reims Echec et Mat - Nancy I : 3 – 2



N3 : Drapeau en berne

Commençons par le capitaine, à tout seigneur tout honneur !
Handicapé de sa main droite, Stéphane n’était pas d’humeur guerrière ce dimanche.
Après avoir rapidement et facilement égalisé avec les Noirs, et devant la perspective d’une finale sans relief qui promettait dêtre longue et ennuyeuse sans espoir de rompre l’équilibre sauf à prendre des risques inutiles, il accepta la nulle proposée par son adversaire.
Rester lucide et savoir évaluer objectivement la position est un bon moyen d'éviter les déconvenues.
Bis répétita donc : tout comme lors de la ronde précédente, notre cap’tain termina le premier sa partie, à croire qu’il a décidé de concurrencer Denis sur son terrain de prédilection.

Continuons avec Denis justement, qui nous gratifia au 3e échiquier d’un numéro bien à lui.
Alors qu’il avait tout misé sur une attaque à la hussarde à l’aile Roi, son adversaire contra au centre et mit le monarque non roqué des Noirs sous de sérieuse menaces.
Bien que, du coup, protéger son Roi semblait devoir être une priorité, Denis prit plutôt le risque de tendre un piège aux Blancs.
Un piège dans lequel ils sautèrent à pieds joints, avant d’abandonner lorsqu’ils se rendirent compte trop tard qu’ils ne pouvaient plus échapper au mat.

Tout allait donc bien, nous menions par 1-0 à l'issue de ces 2 parties.
Il fallait essayer de tenir le cap maintenant.
Gagner encore 3 parties semblait tout à fait possible, car les opérations prenaient plutôt bonne tournure pour Vivien, Daniel, Alain et Nicolas.
Nullement impressionné par les 150 points elo en sa défaveur, Christophe quant à lui tenait crânement tête à son adversaire au 4e échiquier.
On pouvait raisonnablement penser qu’il arriverait à tenir sa postion, même si elle était un peu resserrée, mais son adversaire ne l’entendait pas de cette oreille.
Un sacrifice de pion opportunément placé et suivi d’un astucieux coup intermédiaire permit à ce dernier d’ouvrir les lignes au centre et à l’aile Roi, ce qui allait s’avérer décisif.
Succombant sous l’attaque des Blancs, et après que sa tentative de contre-attaque sur le grand roque adverse eût avorté, Christophe dut se résigner à l’abandon.

Hallucination fut le maître mot de la partie d’Alain, au 8e échiquier.
Obtenant une bonne position à la sortie de l’ouverture, avec de l’espace pour faire jouer ses pièces, il avait pourtant réussi à mettre son adversaire sous pression.
Ne profitant pas d’une grosse imprécision des Noirs, Alain perd peu à peu son avantage en ayant plusieurs hallucinations successives qui lui firent voir des chimères en milieu de partie.
Obtenir la nulle à ce stade semblait pourtant encore possible avec un jeu précis.
Rien n’allait plus cependant, et suite à une erreur laissant une pièce en prise, Alain abrégea ses souffrance en abandonnant.
Et c’est ainsi que Reims reprit l’avantage au score par 2 à 1.

Wouaouh, la partie suivante qui se termina, celle de Vivien au 2e échiquier, valait le détour !
Optant pour une sortie rapide des sentiers battus que son adversaire avait l’air de bien connaître, il accepta un échange précoce des Dames et un Roi déroqué.
La suite lui donna pourtant pleinement raison, puisqu’il réussit petit à petit à consolider sa position.
Il profita ensuite de quelques imprécisions de son adversaire, pour libérer son jeu, et
créer des menaces sur le roque noir, grâce surtout à la colonne “g” semi-ouverte.
Nullement conscient des menaces qui commençaient à pointer sur son propre roque suite à l’ouverture de la colonne “g”, son adversaire tenta de forcer le gain, mais Vivien n’avait pas l’intention de subir.
Sans complexe, il monta calmement une attaque qui devint rapidement irrésistible, avec une jolie combinaison à la clé.
Kaput (!) il fut, le rémois au gros elo, car il dut lâcher des pions, et peu après il préfèra abandonner plutôt que de perdre encore une pièce supplémentaire.
Il fallait oser, contre un joueur classé à plus de 2200 elo et Vivien, lui, avait osé !

Maintenant, il fallait confirmer cette grosse perf de Vivien, pour qu’elle n’ait pas été réalisée en vain.
Au 4e échiquier, André était sorti de l’ouverture avec beaucoup d’espace, mais une position fragile qui permit à son adversaire de placer une pointe tactique lui donnant un gros avantage positionnel et l’avance d’un pion.
Rien ne permettait de penser qu’André puisse annuler une position avec plusieurs faiblesses, un pion de moins, une structure de pions en miette, et de surcroit une forte pression à la pendule.
Il réussit pourtant, en mettant le souk complet sur l’échiquier, à accrocher le demi-point salvateur.
Souvent déjà il nous a gratifié du même scénario, en se mettant dans une situation difficile, puis en entrainant son adversaire dans des complications lui permettant de revenir dans la partie et d’annuler en finale.

On en était donc à 2 partout, et tout devenait possible, d’autant que j’avais une position prometteuse au 6e échiquier qui nous aurait asssuré au moins le point du match nul si j’arrivais à concrétiser.
Une fois sorti de l’ouverture, je pris l’ascendant petit à petit en milieu de jeu, en gagnant un pion et en occupant les lignes ouvertes.
Réussissant par ailleurs à contrôler les tentatives de contre-jeu de mon adversaire, je sentais que le gain était à portée de main.
Restait à concrétiser cette domination en finale, mais je n’ai malheureusement pas opté pour le bon plan, ce qui permit à mon adversaire d’annuler sans trop de difficultés après quelques simplifications.
Avec un peu plus de maîtrise de ma part, nous aurions pu ramener un petit quelque chose de ce long déplacement.
Denis me l’avait bien dit avec insistance dès la fin de la partie, “il suffisait en finale de pousser le pion passé, c’était pourtant simple !”

C’est donc sur les épaules de Nicolas, au 7e échiquier, que reposait désormais notre sort, le résultat de sa partie devenant aussi celui de l’équipe.
Alors qu’il avait bien résisté dans l’ouverture à l’attaque blanche, tout en grapillant 2 pions, il dut finalement rendre une qualité mais trouva du contre-jeu à l’aile Dame pour essayer de forcer le destin.
Y a-t-il une autre alternative que de jouer pour le gain, quand l’équipe est menée d’un point et que seule votre partie est encore en cours ?
Acculé par le zeitnot, Nicolas ne trouva malheureusement pas les bons coups, et il perdit une pièce pour 2 pions, ce qui le laissa avec une finale difficile qu’il n’arriva pas à annuler.
Tout était dit, le match était perdu, mais nous sommes néanmoins tombé avec les honneurs, cela s’était joué à vraiment pas grand chose.

Daniel



N4 : courte défaite

Vandoeuvre III – Nancy II : 2 – 1





Pour cette quatrième ronde de N4 , derby chez nos voisins de Vandoeuvre 3
Sur le papier la rencontre semblait équilibrée (ils étaient plus fort en élos sur les premiers échiquiers mais moins forts sur les derniers)
Après la minute de silence « Charlie », les parties débutèrent vers 14h 20 et plus de 3 heures après aucune partie n’étaient terminées, c’est dire l’apprêté du combat.
Malheureusement la première partie à se terminer fut celle d’ Hervé qui abandonna une partie extrêmement compliquée.
En bon capitaine, quoique dans cette rencontre je ne l’étais pas car j’étais arbitre, je pus rétablir l’équilibre en battant le président de Vandoeuvre Gérard Simon relativement facilement après avoir gagné une pièce pour un pion vers le 25 ième coup.
Jean Pierre dans son Anglaise habituelle réussit à reprendre l’équilibre dans sa partie pour finalement conclure par une belle nulle au deuxième échiquier.
Au premier échiquier, je ne sais pas si Pablo a été troublé par l’ancienne pendule Zaitek qui incrémente les 30 minutes du 40 ième coup seulement après que les deux temps soient entièrement décompté, toujours est-il qu’il perdit contre Jean Jaques Charbonnel un ancien de l’échiquier Nancéien à qui il rendait quand même près de 200 points élos
Nous étions mené 1 à 2 mais tous les espoirs étaient encore permis car il semblait que nos avions l’avantage sur 3 des 4 dernières parties encore en cours.
Robert et Richard avec une qualité d’avance et Thierry avec un pion plus avancé que son adversaire pour faire dame, pour Christophe c’était plus nébuleux …
Mais Richard peut être trop en confiance joua un peu rapidement sans voir une fourchette du cavalier de son adversaire qui regagne la qualité et force la nulle.
Puis Thierry avec sa tour mais avec son roi trop éloigné, ne peut empêcher la promotion du dernier pion de son adversaire qu’en sacrifiant sa tour et donc nouvelle partie nulle.
Jean Vigneron l’adversaire de Robert réussit à gagner un pion et la finale 3 pions + Fou contre 2 pions +Tour devenait nulle …
Enfin Christophe dans une situation qui semblait devenir désespérée réussit après une imprécision de son adversaire à forcer la nulle lui aussi.
Bilan : courte défaite 1 à 2 mais défaite quand même qui nous obligent à un bon résultat le premier février prochain à Pont A Mousson pour finaliser notre maintien en N4 dans ce groupe très équilibré ou chaque résultat compte …

ROGER




R1 : Logique victoire

Nancy III - Metz EFE III : 4 - 1


Pour les interclubs de début d’année, soit la quatrième ronde, Nancy III recevait Metz EFE III.

Le début fut un peu chaotique avec des soucis de réglage de pendule qu’heureusement notre arbitre spécialement venu de N4 su résoudre avec maestria.

Nous commençâmes, après la minute de silence, en solidarité avec les victimes de l'attentat du 7 janvier.

Nous avions en face de nous les jeunes en devenir du club de Metz EFE.
Selon Denis :
Toujours se méfier d’un joueur avec 1600 elo de moins de 14 ans (qu’il vienne de chez Stanislas ou d’autre club)
Ensuite il faut jouer aussi vite que lui et le pousser dans ses retranchements …

Toujours est-il que notre professeur d’un jour n’était pas seulement venu faire l’arbitre, il a aussi rempli son rôle de renfort en gagnant sa partie, le premier naturellement puisqu’il a suivi ses propres conseils en jouant aussi vite que son jeune adversaire.

Sinon, petit à petit, les autres parties s’équilibrèrent d’un point de vu temps et position.

Rien ne fut joué pendant au moins une heure trente puis tout se décantât.
C’est l’adversaire de Stanislas qui abdiqua le second, il faut avouer que le messin avait beaucoup de matériel en retard.
Puis ce fut le tour du capitaine de gagner, son jeune opposant un peu souffrant et dans une position défavorable préféra jeter l’éponge.
Enfin DD, en entrant dans une finale gagnante fit déposer les armes à son jeune challenger.

Ne restaient plus que Jean-Baptiste et Yves , tout deux embarqués dans de longues réflexions, mais sans pression puisqu’à 4 – 0, nous ne risquions plus rien.

Yves , après un début offensif, comme à son habitude, ne trouva pas la faille et se contenta d’une nulle

Jean Baptiste se retrouva en position de nulle, après une forte attaque en milieu de partie. Une attaque qui lui demanda beaucoup de temps !! Après les 40 coups, la pendule de son adversaire affichait 1h40 et il restait moins 20 minutes à notre deuxième échiquier.
Le jeune messin fut très combatif, ne lâcha rien et évita tous les pièges, si bien que notre coéquipier sous la pression du zeinot et après 4h de jeux ne vit pas la menace de mat. Il perdit donc sa partie.

Tout le monde a respecté laconsignes qui était de gagner le match.
Je vous donne rendez le 1er février contre Stanislas Echecs.

Tham