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Cinquième ronde des interclubs

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Pour cette 5e ronde des interclubs, nos 2 équipes évoluaient à domicile. Contre Epinal pour la N3, et contre Stanislas 3 pour la N4.

Echiquier Nancéien - Epinal : 3 - 3



La 5e ronde des interclubs nous voyait accueillir l’équipe d’Epinal, la lanterne rouge du groupe. Une victoire pouvait nous assurer le maintien. Tous les “titulaires” étaient présents, nous pouvions donc être confiants, même si la feuille de match annonçait un match équilibré.

Denis, qui jouait au 3e échiquier, ne fit pas dans la dentelle. D’ailleurs, lui est-il déjà arrivé de faire dans la dentelle ? Dès l’ouverture il changea un ordre de coups qui déboussola son adversaire. Celui-ci craque complètement et sacrifie une qualité et un Cavalier contre un pion, avec à la sortie une miniature en 20 coups.

Peu après, Stéphane annula sa partie avec les Noirs au 2e échiquier. Il avait fait un sacrifice théorique de pion dans l’ouverture en échange d’un jeu actif qui dut inquiéter son adversaire, puisque celui-ci lui proposa rapidement la nulle, malgré un pion de plus. Ce petit retard matériel aidant, et ne voyant pas comment prendre l’ascendant, Stéphane accepta la proposition.

Au 6e échiquier avec les Noirs, Nicolas jouait une partie que son adversaire avait sortie des sentiers battus de la théorie dès le 2e coup, une partie où ça joue aux échecs dès le début en somme. Suite aux grands roques respectifs des 2 camps, Nicolas obtint le contrôle de la colonne ouverte h, sur laquelle il doubla ses Tours. Cela déboucha sur une combinaison qui lui fit gagner une qualité et un pion, avec une position très supérieure. Son adversaire préféra alors jeter l’éponge.
Notre affaire était bien engagée.

Epinal reprenait cependant un peu de couleur avec leur victoire au 8e échiquier, où Robert menait les Noirs. Tout s’était bien passé dans l’ouverture et il avait obtenu une position équilibrée en milieu de jeu. Mais après l’échange des Dames, il gaffa en oubliant le clouage de son Cavalier qu’il perdit dans la foulée, et son Roi isolé à l’aile Dame entra dans un fatidique réseau de mat qui le fit abandonner quelques coups plus tard.

Puis Quentin, au 1er échiquier avec les Blancs, nous apporta le 3e point qui nous laissa entrevoir la victoire de match. Il était opposé, selon ses propres termes, au “Denis Steininger kosovar” d’Epinal, Sami Salihu, qui est connu pour sa tendance à jouer ses parties lentes au rythme du blitz. Quentin proposa un gambit qui fut accepté, mais son adversaire gaffa dès le 5e coup et un Fxf7+ bien placé permit à Quentin, non seulement de récupérer son pion, mais également de déroquer le Roi noir. Il gagna ensuite un pion et harcela le Roi vagabond que les Noirs tentèrent de protéger de leur mieux avec leurs pièces. Alors que le zeitnot devenait pressant, et sentant son avantage lui échapper, Quentin coupa tous les ponts en optant pour un sacrifice de Cavalier, puis de qualité, pour casser le mur adverse. Cela s’avéra payant car les Noirs durent donner leur Dame pour éviter le mat, et la finale qui en résulta ne fut plus très difficile à convertir.

Claire annula peu après au 8e échiquier, où elle avait les Blancs. Les 2 camps avaient joué l’ouverture prudemment, et il en était résulté un milieu de jeu avec des positions solides de part et d’autre, derrière 2 murailles de pions. Et si la finale Avec 2T + F de chaque côté s’annonçait un peu meilleure pour Claire, qui avait le bon Fou, elle ne prit pas de risques et assura l’essentiel par répétition de coups : sa nulle de partie nous assurait au minimum le nul du match.

Je jouais au 5e échiquier (Daniel), avec obligation morale de gagner car la différence elo était largement en ma faveur, alors que c’était plutôt équilibré sur les autres échiquiers. Au bout d’une vingtaine de coups j’avais fait le plus dur : j’avais gagné un pion et obtenu une excellente position avec mes 2 Tours doublées qui contrôlaient la seule colonne ouverte. Mais au moment décisif où je pouvais faire avorter dans l’oeuf la contre attaque déséspérée des Noirs au centre et obtenir une finale gagnante, j’eus un moment d’hésitation qui permit aux Noirs d’ouvrir le centre et de revenir dans la partie. Il est connu qu’une erreur en entraine souvent une autre, ce que je pus expérimenter à mes dépends, et quelques coups plus tard, mon Roi esseulé se retrouva pris dans un réseau de mat qui me fit perdre ma Dame et mes dernières illusions de nulle. Je couchai mon Roi, dépité de cette défaite qui pouvait condamner l’équipe au match nul, alors que j’avais eu l’opportunité de nous faire empocher les 3 points synonymes de maintien assuré.

Nos derniers espoirs de gain du match reposaient désormais sur les épaules de Christophe, qui avait les Noirs au 4e échiquier. Il avait opté pour un début irrégulier, dans le but de sortir son adversaire de son répertoire. Mais il ne négocia pas au mieux cette phase de jeu, et se retrouva avec un milieu de partie difficile, avec du retard de développement et un des pions adverses qui contrôlaient solidement le centre. Il manoeuvra pour tenir la position, mais fut victime d’une petite combinaison qui lui fit perdre un pion. Cela ne l’empêcha pas de continuer à se défendre avec énergie pour obtenir la nulle, mais le pion d’écart fit la différence en finale.

Nous concédons donc le match nul, avec des regrets car il y avait moyen de nous mettre définitivement à l’abri de la relégation dès ce match. Ce sera donc l’objectif de notre prochaine rencontre à domicile contre GK 3000, avant d’affronter les grosses cylindrées du groupe en fin de saison.

Daniel


GK3000 II - Nancy II - Stanislas III : 4 - 1



Pour cette cinquième ronde décisive pour le maintien en N4 , nous recevions à domicile les jeunes de Stanislas 3, bons derniers du groupe.
Il fallait absolument gagner pour nous rassurer, et ce malgré une petite frayeur car Hervé n’était toujours pas arrivé au coup d’envoi des parties.

Comme la N3 jouait également contre Epinal, nous étions un peu serrés, mais le combat commença à l’ heure pour les 4 équipes.

Hervé était finalement bien arrivé et la première rencontre à se terminer fut la mienne (Roger), suivie dans la foulée par celle de Stanislas. Mon adversaire, le jeune Matéo, joua une défense sicilienne assez solide et après l’échange de son Fou sur mon Cavalier en c3, crut avoir un petit avantage avec sa Dame qui attaquait 2 pions, mais mon Fou se plaça en h6, l’obligeant à déplacer sa Tour, puis ma Dame put se placer en g5, menaçant un mat en g7 ; d’autant plus que son horrible 20e coup (pion en e5) empêcha sa Dame de revenir en défense. La suite fut une longue agonie qui amena un mat avant le 40e coup. Le deuxième point fut amené par Stanislas : « Mon jeune adversaire m'a joué un début Réti-est-indien qui d'après Fritz a transposé dans une anglaise. Je n'ai pas pu avoir les lignes que je recherche dans ce genre position, je me trouvais donc en terrain inconnu. J'ai choisi d'avoir un avantage d'espace en poussant mon pion en d4, en contrepartie, le Fou g2 de mon adversaire devint menaçant sur mon aile Dame en retard de développement, en particulier sur mon Cavalier c6, mon pion b7 et ma Tour a8. Mon adversaire a renforcé son attaque sur l’aile Dame avec ses 2 Cavaliers, puis sa Tour sur la colonne c ouverte, et enfin sa Dame qui s'aventure sur la colonne. Tout ce beau monde se retrouve à l'étroit et mon adversaire se trouve forcé de me donner ses 2 Cavaliers contre une Tour. Puis au coup suivant il me donne sa Dame. Tout d’abord j'ai cru qu'il faisait cela pour abréger la partie, cependant mon adversaire n'a abandonné que lorsque son copain qui jouait contre Roger a rendu les armes. »
Puis notre brave Hervé, qui jouait contre Yann, nous apporte le troisième point : « Un combat titanesque en 3 temps, 27 coups et 2 heures, comme tout drame antique. Temps 1 (les protagonistes) : une ouverture d4 sur laquelle je suis retombé sur une hollandaise au 8e coup. Temps 2 (l' intrigue) : une lutte au centre qui est bloqué par mes soins tandis qu' il bloque l' aile Dame et choisit au 18e coup de roquer sur l' aile Roi . Temps 3 (la mise à mort) : mon Roi reste au centre et j' envoie une marée de pions sur le sien : 5 coups de pions du 18e au 23e coup. Son Roi coincé en g1 allait se faire mater au 28e, alors il abandonne. »
Ensuite David à l’échiquier 4, qui avait raté son ouverture, finit quand même par partager le point : « A cause d’un coup imprécis dans l’ouverture, je me retrouve rapidement dans une position inconfortable, puisque très passive. Mais mon adversaire me permet d’échanger toutes les pièces lourdes et ma situation s’améliore. Du coup, la position est plus ou moins égale quand il me propose le nul. Vu le score (3-0 pour notre équipe), je l’accepte. »
Enfin, Tham nous apporte le point de la victoire en gagnant sa partie en finale : « Au troisième échiquier j'affrontais Gaël, fils de Rémi Juchat, l'arbitre du tournoi de la veille, avec un élo sensiblement pareil au mien. Toujours avec mon ouverture d4, j'en sors encore une fois avec un désavantage matériel et positionnel. Mon adversaire avait un pion d'avance passé, et bien planté au centre de l'échiquier. Je me débattis comme je pus pour récupérer le pion de retard. De petites imprécisions des Noirs me permirent d'inverser la tendance et d'arriver avec une finale qui s'avéra gagnante. »
A 4 à 1 en notre faveur la pression était retombée sur les trois dernières parties restantes.
Denis au premier échiquier annula avec classe : « Par ce beau jour de dimanche j'avais décidé de me préparer. Donc j'ai choisi unilatéralement de préparer le Gambit Dame refusé. J'ai regardé la variante Classique, Orthodoxe,Tartakover, mêmes la variante Alatortsev, c'est peu dire. Et bien nous avons joué une défense Slave solide et parfaitement égale. J'avais pris au préalable la température auprès de mon capitaine pour lui demander si je pouvais faire nulle. Comme il m'avait répondu par l'affirmative, je ne me suis pas posé trop de questions. Ma position au bout de 15 coups, et après le recours, post-partie, d'un computer, m'indiquait que j'étais nettement mieux, voire gagnant. La Dame noire manquait d'espace et j'avais la possibilité de gagner une qualité et ça c'est une autre histoire. Sur le moment je n'ai pas réfléchi plus loin et J'ai proposé la nulle à mon anniversaire qui a accepté tout naturellement. »
Au 7e échiquier, l’anglaise habituelle de Jean-Pierre qui jouait contre Catherine déboucha également sur une partie nulle malgré pas mal de rebondissements : « J'avais décidé de ne pas bâcler mon ouverture anglaise contrairement à ma très mauvaise habitude. Malgré cela , j'ai mal négocié une variante que je n'avais pas joué depuis longtemps et me suis retrouvé avec un pion doublé et une moins grande activité sur les colonnes ouvertes ou semi-ouvertes. Continuant à prendre mon temps en milieu de partie, j'ai réussi à grappiller un pion puis un deuxième. Mais les noirs restaient très actifs avec leur Dame centrale et un Cavalier bien utilisé. A court de temps à l'approche du 40e, je me suis lancé dans une série d'échecs qui ne servaient à rien si ce n'est à éloigner dangereusement ma Dame au lieu d'assurer une finale tranquille... J'ai même réussi à me retrouver franchement perdant mais Catherine a raté le coche et après avoir récupéré ses deux pions, elle a fini par proposer nulle dans une finale redevenue égale. L’équipe ayant déjà gagné et ayant échappé au pire, j'ai accepté bien volontiers de partager les points... »
Enfin comme à la ronde 4, la dernière partie fut encore celle de Philippe mais cette fois –ci avec une défaite : « La partie ne s’était pas trop mal engagée pour moi: un Cavalier indélogeable dans le camp adverse (en e4) et pas mal de pressions et de menaces sur son roque. A l’analyse, après la partie, mon adversaire (qui avait les Blancs) avoua avoir été un peu fébrile en milieu de partie. Mais mes menaces n‘étaient qu’un feu de paille que Yannick sut éteindre avec quelques coups bien précis (le moteur Stockfisch ne donne d’ailleurs jamais d’avantage aux Noirs) ; je me retrouvai dans une finale inconfortable T + C contre T + F où je donnai bêtement un pion. D’autres coups précis de mon adversaire plus un bon vieux Zeitnot me firent accumuler les imprécisions (ou bêtises, comme vous voulez) et je perdis la seule partie de mon équipe, heureusement sans conséquence pour le résultat final ! Bravo aux autres ! »

Victoire finale 4 à 1, avec un grand pas vers le maintien qui sera définitif avec au moins un match nul sur les deux dernières rondes.

Rendez-vous le 12 mars prochain pour l’avant dernière ronde chez Stanislas 2.

Roger
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